> oui, Luc, le décalage n’est qu’apparent, car je peins toujours à partir d’un modèle, ou la réalité directe, ou une de mes photographies. Ici, le document est une photo prise dans le bus, mais j’ai arrêté de les publier avec les toiles, parce que, selon Michel Augé, cela empêchait toute lecture directe, et orientait trop le regard.
En fait je suis un peintre réaliste… Evidemment il faudrait définir ce mot !
> ben le déséquilibre présent, Pierre : le bus roule, hein, quand je prends mes photos ! Alors, pour le sujet, le corps, sa densité, son existence propre, son rôle de vecteur entre l’esprit et le monde m’intéressent depuis un moment, et la sensation, c’est peut-être l’essence de ce qui fonde la corporéité de ce corps…
Ah c’est rigolo, quand je partageais l’atelier avec Emma, elle jouait ce rôle de garde-fou, car, tu m’as bien cernée : je suis une monomaniaque du détoilage, j’y prends comme un profond plaisir austère, sans doute assez proche de la mue des serpents…
Promis, je te ferai signe si je le détoile : pour l’instant il a, grâce à toi, rejoint l’inamovible…
ps : moi, je les trouve plutôt sympa, ces smileys…
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Par : trottoir bleu
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